
Après avoir navigué dans le cratère de Santorini,

essuyé les cendres de l’Etna qui ont noirci le pont de Maia, admiré le Stromboli qui toussote sa lave rouge la nuit, être restés ancrés dans la baie de Vulcano qui pue le soufre, et à peine avoir quitté Graciosa, nous voici de nouveau sur une île volcanique; Il faut dire que s’il n y avait pas de volcans, il y aurait beaucoup moins d’îles… pas de Tuamotu, pas de Sainte Lucie, pas de Andaman, pas de Guadeloupe : il y a plus de 20 000 îles volcaniques sur terre (enfin, sur mer).

Lanzarote aurait pu s’appeler Bizarotte ! Un véritable désert naturel ou l’homme a su coopérer avec la nature et au contraire de sa grande sœur voisine Gran Canaria, les villages aux maisons blanches et simples ont une architecture qui se marie très bien avec le paysage.

Nous avons aimé cette île minérale, faite de noirs et d’ocres, de paysages lunaires, martiens. Sa tectonique agressive, sa terre déchiquetée, ses coulées de lave, ses blocs de basalte, ses dunes de cendres, il y a très peu ou pas de plantes si ce n’est des cactus, et la vie animale semble se résumer a quelques scarabées.

Alors que nous visitons quelques grottes volcaniques, a Cuevas del verde,

je m’attends à tout instant à trouver un œuf de dinosaure entre deux coulées de lave !