Barbate est une ville d’apparence sans âme mais que nous avons fini par apprivoiser. Les quelques hommes qui y travaillent sont des pêcheurs de thon qui vont et viennent avec les marées. Si les thons ne passent pas entre les mailles des filets étalés sur trois milles de la côte au large – selon la même technique employée par les Phéniciens -, les contrebandiers, eux, passent souvent entre les mailles de la police et des gardes-côtes. On trouve ici tout ce que l’on peut imaginer d’utile a la vie courante ou maritime dans les quincailleries, pas de superflu dans les villes pauvres, pas de centre commerciaux . Et voilà pour l’activité économique ! Nous avons aimé la plage, propre, jaune clair, au sable si fin qu’il s’envole au moindre souffle et travaille de jolies dunes que les marées effacent indéfiniment. Les enfants complètent leur collection de coquillages. Nous espérons une fenêtre météo pour une traversée calme vers Lanzarote. Nous saluerons le phare du (fameux) cap de Trafalgar, 600 milles nous attendant.
Le cimetiere d’ancres de filets a Thon de Puerto Barbate.