Après une visite de la calme et authentique Minorque, puis de la majestueuse Majorque, nous voici dans la troisième île de l’archipel des Baléares. Ibiza. Destination alternative des hippies dans les années 70 (mer , montagne et drogues douces), c’est devenu dans les années 80 et 90 un repère pour faire la fête et s’offrir des vacances pas chères pour les européens, le boom immobilier aidant; nos hippies des années 70 y ont acheté une résidence secondaire, ne sachant pas encore ce qu’est la crise des subprimes. Beach party, ecstasy, boîtes de nuit extravagantes interdites aux mineurs sont une réalité à Ibiza. Et l’aéroport de déverser des centaines de clubbers du monde entier, mais aussi des hooligans maigrichons, tatoués, casque énorme relié à l’inévitable iPod vissé sur les oreilles, qui se déchaînent devant leurs DJs vénérés (qui eux sont arrivés en jet privé) jusqu’à 8 heures du matin. Il faut dire que la journée-type à Ibiza commence vers 19h00, où il est à la mode d’aller s’asseoir sur un café de plage face au coucher de soleil (sunset bars). Et je dois admettre qu’il est très agréable de regarder le soleil s’éteindre à l’horizon sous un ciel tout en nuances de rouges et d’oranges sur la plage du Café del Mar. Et tous le monde d’applaudir quand le soleil se couche. La soirée continue avec un bar tapas apéritif sur le chemin du restaurant qui souvent n’ouvre ses portes qu’à 22h00. Les boîtes de nuit débutent leur activité à peine vers minuit et la nuit bat son plein à 3 heures du matin. Nous ne resterons que 3 jours a Ibiza (ou plutôt 3 nuits) car Formentera et ses plages nous attendent.
